J’ai été très attristé par la disparition l’année passée de Michel Soutif et je suis très heureux de l’hommage que le site scientifique et universitaire Grenoble Alpes s’apprête à lui rendre jeudi 23 mars.
J’avais eu le plaisir de l’interviewer en janvier 2000. Avec son aval, cette interview a été publiée dans les numéros de février et mars 2000 du Calepin, le mensuel d’information de la Délégation Alpes du CNRS, que j’avais en charge au titre de chargé de communication.
Je l’avais par la suite, en cette même année 2000, invité à participer à un café des sciences, dont j’étais l’un des animateurs, au Tonneau de Diogène sur le thème déjà d’actualité de la pollution par les ondes électromagnétiques. Il s’était montré on ne peut plus circonspect quant à un effet éventuellement délétère sur les organismes vivants, à commencer par les vaches qui certes n’ont pas de portable mais paissent tranquillement sous des lignes haute tension.
Avant de vous engager à lire ces deux pages, je voudrais simplement évoquer ses enseignements d’histoire des sciences et des techniques à l’Université inter-âges du Dauphiné qu’il assurera jusqu’à la fin de sa vie en juin 2016, sans oublier l’orientalisme qui lui était si cher.