« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »

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Article publié dans l’édition Loire du journal Le Progrès le 11 novembre 2015

Invité par le Centre Culturel de la Ricamarie, Pierre Aldebert,  est venu présenter ses expériences insolites aux écoliers de Montrambert, Marcel Pagnol et Sainte-Clémence, le lundi 9 novembre 2015.

Maniant le verbe et l’humour avec dextérité, notre prof va tenir en haleine, pendant plus d’une heure, trente-six écoliers médusés et enthousiastes. C’est ça être pédagogue.

Il règne une ambiance de laboratoire en cette matinée de lundi en salle de musique de Montrambert.

C’est que Pierre Aldebert y joue sa partition de vieux chimiste loufoque et espiègle devant les classes de CE2 de Sylvie Révillon et Audrey Cornillon.

Tout commence par Newton et sa fameuse pomme. Puis vient Lavoisier et sa phrase bien connue « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

« C’est ça la définition de la chimie », s’exclame-t-il. Références mais forme ludique et festive, et contenu sérieux : c’est sa manière à lui d’aborder un sujet sur lequel tout un chacun se sent souvent dépassé.

Maniant le verbe et l’humour avec dextérité, notre prof va tenir en haleine, pendant plus d’une heure, trente-six écoliers médusés et enthousiastes. C’est ça être pédagogue.

Du mélange eau et maïzena aux sables mouvants et leurs propriétés de fluides rhéoépaississants au collagène obtenu en faisant fondre des bonbons gélifiés au micro-ondes, mélangés à du jus de citron et du bicarbonate de soude, la chimie du quotidien se révèle.

Coup de chapeau au Centre culturel qui a mis en place cet ingénieux échange découverte avec les scolaires après le spectacle « Z » de la compagnie La Clinquaille.

Crédit photo : Jean-Marc Juge